Pharmacies Internet, loi Hamon, e-commerces

La loi Hamon qui entrera en vigueur le 14 juin de cette année, concerne tous les e-marchands. Si elle ne concerne pas directement les pharmacies en ligne, celles-ci doivent tout de même faire des modifications pour être conformes à cette loi avant le 14 juin.

Ce qui concerne les pharmacies en ligne

  • Le délai de rétractation: Le délai de rétractation passe de 7 jours à 14 jours. Ainsi, les clients qui achètent des médicaments sans ordonnance sur une pharmacie en ligne française ou européenne ont 14 jours pour retourner un produit. Seul le coût du renvoi est à la charge du client.
  • Vérifier les produits non concernés par le droit de rétractation: Concernant les pharmacies en ligne, les produits exclus au droit de rétractation sont les produits d’hygiène corporelle ou les cosmétiques.
  • Le délai de remboursement est raccourci: Dans le cas où un client se rétracte, le remboursement doit se faire sous 14 jours et non 30 jours comme auparavant.
  • En matière de livraison: Si le délai de livraison n’est pas respecté et que celui-ci dépasse 7 jours, alors le client pourra dénoncer le contrat par lettre recommandée.

Une façon de rassurer les internautes sur les pharmacie en ligne françaises ?

D’après une étude réalisée par l’ifop, 30% des français se disent prêts à commander des médicaments en ligne. Pourtant, ils sont encore très peu à avoir sauté le pas. La principale cause à cette résistance est la contrefaçon. Or, si les pharmacies en ligne on déjà pour obligation d’informer l’internaute sur les coordonnées de la pharmacie en ligne afin d’éviter les fraudes -comme c’est le cas de la pharmacie en ligne parisienne http://www.pharmanco.com/– sachez que la loi Hamon vise à renforcer ce décret. En effet, pour protéger davantage le e-consommateur, la loi Hamon impose aux cybermarchands d’indiquer clairement les coordonnées de la pharmacie physique à laquelle l’e-pharmacie est affiliée. Ces coordonnées doivent alors apparaître sur le site, mais aussi au moment du règlement. Enfin, il faut vérifier que les liens vers les pages de phramacovigilance de l’ASNM et RCP sont bien présents.

Enfin, des question restent à se poser quant au retour des produits de santé. En effet, le retour de médicaments peut être une porte ouverte à la contrefaçon.